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 Politique: avis, arguments etc... (pas de bagarre sinon je cogne !)

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tad-kozh99




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MessageSujet: Re: Politique: avis, arguments etc... (pas de bagarre sinon je cogne !)   Politique: avis, arguments etc... (pas de bagarre sinon je cogne !) - Page 30 EmptySam 26 Mar - 7:03

Alerte Mobilisation !
Une pétition mobilise la communauté MesOpinions.com. Ce combat citoyen peut vous intéresser.
Pour l'autonomie de la Bretagne réunifiée

Pour l'autonomie de la Bretagne réunifiée


Auteur : Bretagne libre
Il n'y a jamais eu de traité d'Union entre la Bretagne et la France. Publié le 2/12/11 14:02, dans Article par Philippe Argouarch pour ABP.

Suite à un commentaire de notre interview d'Edwy Plenel (voir notre article) parlant d'un soi-disant traité d'Union de la Bretagne à la France, un groupe de passionnés d'Histoire de Bretagne met au défi tous les historiens français ou bretons ou anglo-saxons ou de n'importe quel pays de produire ne serait-ce qu'une copie dudit traité.

Le traité n'existe pas. C'est une pure invention manigancée par les historiens français dans leur vaste histoire romancée qui sert de propagande à l’État pour justifier ses prédations passées ou présentes.

Il y a bien eu le traité du Verger en 1492 après la défaite du duc de Bretagne et il y a eu le contrat de mariage d'Anne de Bretagne avec Louis XII en 1499 ; ce sont les deux derniers traités qui définissent les relations entre le duché et le royaume de France.

Nous reproduisons ci-dessous la réponse du Dr Melennec envoyée à ABP, un médecin et un juriste docteur en droit, et historien spécialiste de cette période de l'Histoire de Bretagne :

1 - Il ne s'agit pas d'un décret, mais d'un édit. La terminologie est capitale : en France, le roi est à lui tout seul le pouvoir législatif, il n'est entravé par rien. En Bretagne, le pouvoir législatif appartient au “Parlement général de Bretagne“ [1] (désigné souvent sous le nom d'État de Bretagne). Le Duc, fait important, joue certes un rôle important dans l'élaboration des lois bretonnes, mais n'est pas, en aucun cas, le pouvoir législatif à lui tout seul : il n'est que ce que nous appelons aujourd'hui le pouvoir exécutif : il a l'initiative des lois ; c'est la Chancellerie qui rédige les textes (après de larges consultations préalables), qui sont promulgués par le Duc. Mais le pouvoir législatif, à proprement parler, appartient au Parlement général.

Le régime politique breton, avant les invasions françaises est donc résolument moderne, une forme de “démocratie” - si l'on peut s'exprimer ainsi, sans être taxé d'exagération - est en marche sous nos Ducs souverains. Dans l'ensemble, nos Ducs ont été des souverains valables, et dévoués à leur pays. Les Bretons ne réalisent pas l'énorme retour en arrière de notre pays sous la férule de la France, qui va nous ruiner progressivement au cours des siècles suivants, jusqu'à faire de nous plus qu'un «Ploukistan» : le trou du cul de l'Europe. S'il vous reste un peu de fierté, Bretons, pleurez, et redressez-vous !

2 - Il n'y a aucun traité entre la France et la Bretagne, puisque cette prétendue “Union” n'a pas été ni discutée, ni voulue, ni signée, ni paraphée par les Bretons, qui n'ont pas même été consultés (si ce ne sont quelques collabos).

Politique: avis, arguments etc... (pas de bagarre sinon je cogne !) - Page 30 2300508124 écroulé... écroulé... écroulé...
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JeanClown

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MessageSujet: Re: Politique: avis, arguments etc... (pas de bagarre sinon je cogne !)   Politique: avis, arguments etc... (pas de bagarre sinon je cogne !) - Page 30 EmptySam 26 Mar - 7:48

Bonjour à vous bisou bisou bisou

Et aussi
Les autonomistes bisou
Les indépendantistes bisou
Les Savoie bisou
L’Alsace & la Lorraine bisou
Le pays Occitan

J’en passe et j’en oublie,…

Ha oui et même les Bretons bisou bisou bisou
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MessageSujet: Re: Politique: avis, arguments etc... (pas de bagarre sinon je cogne !)   Politique: avis, arguments etc... (pas de bagarre sinon je cogne !) - Page 30 EmptyDim 10 Juil - 9:34

Comment les américains visitent la Bretagne

Vu des États-Unis
Comment je me suis laissé séduire par la Bretagne

11 MIN
THE WASHINGTON POST (WASHINGTON)
Réticent à l’idée de passer ses vacances en Bretagne – et de devoir parler français en maillot de bain avec sa belle-mère –, ce journaliste américain raconte comment il s’est (un peu trop) laissé conquérir par les charmes de la région…
Une image hante encore ma mémoire après deux semaines de vacances en Bretagne, région de France qui n’était pas celle que j’avais prévu de visiter à l’origine : ce moment où, entrant dans une boulangerie, j’ai vu sept abeilles tournoyer au-dessus d’une tarte. Il n’est pas rare de trouver des abeilles dans les boulangeries françaises, mais sept sur une tarte, il y avait de quoi être impressionné. D’autant qu’il s’agissait d’abeilles visiblement très excitées. Et je savais exactement ce qu’elles se disaient : “Hé, les copines ! Vous y croyez, vous ? On est entrées dans la boulangerie ! Et on a trouvé le passage dans la vitrine réfrigérée ! Et maintenant on déguste la crème de la crème de cette boulangerie ! Youpi !” Je n’avais jamais vu des abeilles aussi heureuses de leur sort.

Cauchemar breton
Ma copine française et moi avions prévu de partir dans le sud-ouest de la France pour dix jours de marche sur les chemins de Compostelle, le célèbre pèlerinage du Moyen Âge. Mais quelques semaines avant le départ, Véronique a eu des soucis de santé et les longues marches lui ont été déconseillées. Elle m’a donc proposé de la rejoindre en Bretagne, une région située à plus de 900 kilomètres de notre destination initiale, où elle a grandi et où vivent sa mère et bon nombre de ses amis. Sa mère habite à Lorient et un ami de Véronique possède un appartement à Larmor-Plage, une petite ville côtière inconnue des touristes et entourée de plages désertes. Elle m’a vendu ce séjour comme l’occasion pour moi de rencontrer sa mère et ses amis, de voir où elle passait ses vacances quand elle était petite et de lézarder sur la plage.

Lire aussiVu d’ItalieLa France, cette autre planète balnéaire
Je pouvais difficilement imaginer pire. J’avais pensé à un voyage en terrain neutre, dans une région inconnue de nous deux. Au lieu de ça, elle me proposait de passer mes vacances dans son fief, sans autre programme que de rester sur la plage et de passer du temps avec sa mère et ses amis. Mon français est correct mais un peu rouillé. Je ne suis pas une créature sociale, même en anglais, et je ne me sens pas particulièrement à l’aise à la plage. Je n’ai jamais eu un niveau de tolérance très élevé pour le sable. Je prends vite des coups de soleil. Je deviens vite nerveux. En toute honnêteté, je ne vaux probablement pas grand-chose en tant que petit copain. Reste qu’il n’y avait guère d’autre solution. J’ai donc fait ce que tout homme doté d’un demi-cerveau en état de marche aurait fait : j’ai répondu que ça avait l’air fantastique.

“Du potentiel”
Trente-six heures après avoir décollé de l’aéroport international de Dulles, je me suis retrouvé dans un café de Larmor-Plage, face à une marmite de moules accompagnées d’une solide bière d’abbaye et de frites délicieusement croustillantes à tremper dans de la mayonnaise faite maison. (Les frites-mayonnaise peuvent paraître une hérésie mais c’est délicieux. Le voyage élargit décidément nos perspectives, au moins en matière de mayonnaise.) Les moules avaient le goût iodé de la mer. On en trouve partout en Bretagne. Depuis le café lui-même, je pouvais voir des pêcheurs à pied, équipés de seaux en plastique, s’affairant au-dessus des rochers. Et cette bière d’abbaye avait manifestement été produite par des moines convaincus que la vie en ce bas monde ne devait pas être dénuée de plaisirs. Je commençai à me détendre. Il y a du potentiel ici, pensai-je.

Lire aussiVu du Royaume-UniLes Français, ces vacanciers presque parfaits
Larmor-Plage est un village côtier d’environ 8 000 âmes, situé à un peu plus de 6 kilomètres de Lorient et ses 50 000 habitants. C’est un lieu très largement ignoré des guides touristiques et dont les infrastructures d’accueil et de divertissement se limitent à la location de planches à voile et de petits bateaux ainsi qu’à la présence d’une poignée d’hôtels et une offre raisonnable de cafés et restaurants. Ce coin de Bretagne n’est pas isolé, mais il ne possède pas la même aura que des villes comme Saint-Malo, Rennes ou Dinan – une petite commune historique et très à la mode à laquelle mon guide consacrait la majorité de son chapitre consacré à la Bretagne. Larmor-Plage et Lorient ont été presque entièrement rasées par les bombardements de la Seconde Guerre mondiale, leur architecture n’a donc même pas quatre-vingts ans. Ce qui me convenait parfaitement. Le problème, quand on séjourne dans la Bretagne de carte postale, c’est qu’elle attire une foule d’autres touristes, ce qui pousse à la construction d’infrastructures, ce qui amène des problèmes de stationnement et finit par vous donner l’impression de n’être qu’un portefeuille ambulant parmi d’autres. Il est nettement préférable – du moins pour moi – de s’installer en dehors des sentiers battus et de partir à la journée pour visiter des coins charmants.

Promenade pacifique
Nous avons visité la base sous-marine de Lorient, un immense site d’entretien pouvant accueillir jusqu’à 30 sous-marins en même temps. Les nazis l’ont construite en un temps record après la défaite française de 1940. La base a été la cible de bombardements intensifs des Alliés, mais elle était tellement fortifiée qu’elle n’a jamais été sérieusement endommagée. Notre guide a passé l’essentiel de la visite à nous dire combien de mètres cubes de béton avaient été coulés dans telle ou telle structure, notamment les bassins de la taille de cathédrales. Le béton, nous a-t-il expliqué, est tellement épais à certains endroits qu’il lui a fallu cinquante ans pour complètement sécher. Pour les amateurs de béton, c’est un incontournable. Il m’a semblé que quelque chose m’avait peut-être néanmoins échappé lorsque j’ai lu le commentaire d’un internaute ravi : “J’y suis allé avec mes adolescents qui sont tous pacifistes et tout le monde s’est beaucoup amusé.”

Lire aussiCultureUne exposition sur le “design nazi” fait polémique aux Pays-Bas
Le site abrite aujourd’hui un centre de navigation ainsi qu’un musée de la navigation et attire des marins de tous les horizons. Nous avons laissé cette partie de côté, notamment parce qu’elle comprend une présentation sur grand écran d’une course de bateaux tellement réaliste que les sièges sont équipés de rails pour stabiliser les spectateurs les moins habitués au roulis des vagues.

Charmes insoupçonnés
Mes moments préférés n’ont pas été les visites de Pont-Aven – lieu de villégiature de Paul Gauguin et de plusieurs autres post-impressionnistes – ni même de Carnac (même si ces alignements datant peut-être de quatre mille cinq cents ans avant J.-C. sont assez cool). À ma grande surprise, ce que j’ai le plus apprécié a été de m’allonger sur la plage et de faire de longues balades le long du littoral. Comme si ma tolérance pour la plage avait augmenté avec les années. Peut-être arrivons-nous tous à un moment dans notre vie où nous sommes parfaitement satisfaits de rester poser et de regarder le monde parader devant nous. La côte bretonne est abrupte et spectaculaire, découpée par des rochers et des falaises abritant ici et là une plage, parfois minuscule. Tantôt les sentiers longent la plage, tantôt ils vous y conduisent tout de suite. Les plages se prêtent merveilleusement bien à la baignade : de longues étendues plates où l’eau descend progressivement. Parfait pour les enfants.

Lire aussiCri du cœurPlage, je te hais
Véronique s’est révélée une fine connaisseuse des plages environnantes. Il y a celles qu’elle aime à marée haute, à marée basse et celles qui sont à l’abri du vent. Elle a même ses coins préférés sur chaque plage. Un soir, pour l’apéro – concept français autorisant à siroter des cocktails avec des hors-d’œuvre à la fin de l’après-midi et qui a tendance à se prolonger jusqu’à 23 heures –, elle a convaincu notre groupe de six personnes de déménager jusqu’à un coin “plus sympa” sur la même plage.

Observant une plage française, le visiteur ne tarde pas à noter que, même s’il ne manque pas de gens en surpoids, leur nombre est immensément moindre qu’aux États-Unis, l’une des nations les plus obèses du monde. C’est une chose que de savoir cela. C’en est une autre que de le constater de ses propres yeux. Bien sûr, il y a des McDonald’s mais ils ne sont pas signalés par d’immenses arches dorées et sont plutôt camouflés. Chose intéressante, les Français ne semblent pas en faire grand cas – parce que les Français prennent leur nourriture au sérieux.

Lire aussiAlimentationL’obésité des enfants, un fléau mondial aggravé par la pandémie
Nous avons rapidement adopté le rythme français consistant à faire les courses tous les jours, ne serait-ce que pour acheter du pain. Et quel pain ! Comparé à tous ceux que nous avons goûtés dans diverses boulangeries, celui que j’achète aux États-Unis est minable. Je le sais parce qu’à mon retour, j’ai acheté une baguette terriblement déprimante pour mes papilles fraîchement éduquées.

Vacances réussies
Ma compagne a rapidement démontré une capacité insoupçonnée à rester allongée sur la plage toute la journée, interrompant cette activité par de courtes immersions jusqu’à la poitrine – un passe-temps très populaire, en tout cas à Larmor-Plage. L’eau était délicieuse une fois qu’on s’y était habitué, affirmait-elle. Après y avoir risqué un orteil, je la trouvai un peu trop fraîche à mon goût et décidai d’aller explorer les environs.

Lire aussiBretagneMini-croisière sur le “Krog e Barz” au large du Morbihan
Une multitude de sentiers sillonnent la côte. S’ils n’ont pas de plaque historique, ils donnent bien l’impression d’être là depuis des siècles. Certaines falaises s’élèvent entre 22 et 30 mètres au-dessus de la mer. Et l’eau se teinte de nuances subtiles et changeantes sous la lumière, passant d’un vert émeraude à un bleu turquoise ou foncé. C’est ainsi que j’ai découvert tout le plaisir d’une simple balade face au spectacle hypnotisant des flots.

La Bretagne se situe relativement au nord et, en été, le soleil se couche après 22 heures. Cette expérience s’est révélée si profondément relaxante qu’au bout d’une semaine, lorsqu’un ami de Véronique m’a demandé mon adresse, j’ai été incapable de la lui donner sans regarder mon permis de conduire. Ce qui est, soit dit en passant, la preuve de vacances réussies. Là encore, de même que je me suis découvert des affinités avec la plage, j’ai découvert que j’étais à l’aise avec les amis de Véronique. Je me suis même bien entendu avec sa mère, une femme formidable qui s’est adoucie un peu après que je l’ai complimentée sur les champignons sauvages dont elle avait agrémenté notre omelette. Les plantes sauvages de la région ne semblaient avoir aucun secret pour elle.

Quand la presse étrangère voyage en France
Tout l’été, Courrier international vous invite à suivre la presse étrangère dans les villes et les régions françaises. Un tour de France qui va de Marseille à Paris. En passant par l’Auvergne, l’Ile-de-Ré, la Bretagne, l’Hérault... Venez redécouvrir la France vue par les presses américaine, allemande, italienne, belge et britannique.

Courrier International
Dangereux délices
Un jour, j’ai marché si longtemps que je me suis perdu. Je me suis arrêté à un café du bord de mer pour demander à un homme où nous nous trouvions. Ne comprenant pas ce qu’il me disait, je décidai d’appeler Véronique et lui passai le téléphone. Après un bref échange, il me rendit le téléphone. “Ne bouge pas, me dit Véronique, reste là où tu es, je viens te chercher.”

Elle m’annonça qu’elle voulait m’emmener dans un endroit dont elle avait entendu parler, près de Baden. Nous avons roulé sur une petite route jusqu’à ce que je sois convaincu que nous étions perdus. C’est alors que nous avons débouché sur un petit port abritant un cabanon en bois avec des caisses d’huîtres fraîches et une petite terrasse. L’endroit était loin de tout, de toute évidence ouvert seulement en été et rempli de gens manifestement bien informés. Je commandai une douzaine d’huîtres, une bière et des moules à la crème tandis que Véronique optait pour un demi-homard et des palourdes. Tout était absurdement délicieux. Et en guise de dessert, un kouign-amann – spécialité locale à base de beurre, farine et sucre. La pâte, pliée et repliée maintes fois, crée une texture caramélisée à l’extérieur en conservant un intérieur moelleux, dense, sucré et salé.

“Il ne faut pas qu’on tarde à rentrer, dis-je en soupirant.

– Pourquoi ça ?

– Parce que, si on reste, je vais en manger six par jour.”

Bill Heavey
Cet article a été publié dans sa version originale le 03/09/2021.
Source
The Washington Post
WASHINGTON http://www.washingtonpost.com
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mabeille

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MessageSujet: Re: Politique: avis, arguments etc... (pas de bagarre sinon je cogne !)   Politique: avis, arguments etc... (pas de bagarre sinon je cogne !) - Page 30 EmptyDim 10 Juil - 18:08

Magnifique Politique: avis, arguments etc... (pas de bagarre sinon je cogne !) - Page 30 2788027461
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JeanClown

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MessageSujet: Re: Politique: avis, arguments etc... (pas de bagarre sinon je cogne !)   Politique: avis, arguments etc... (pas de bagarre sinon je cogne !) - Page 30 EmptyMar 6 Sep - 8:43

Pour Tad bisou
Je ne savais pas que s’en était là
Ma fille était dans une ou deux îles cet été, elle n’a pas perçu cette foule
À Athènes certes elle a dit la même chose

L’article fait quatre pages, tu me,dis si tu veux lire la,suite

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MessageSujet: Re: Politique: avis, arguments etc... (pas de bagarre sinon je cogne !)   Politique: avis, arguments etc... (pas de bagarre sinon je cogne !) - Page 30 EmptyMar 6 Sep - 16:07

Je veux bien le reste de l'article.

Merci d'avance. bisou
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MessageSujet: Re: Politique: avis, arguments etc... (pas de bagarre sinon je cogne !)   Politique: avis, arguments etc... (pas de bagarre sinon je cogne !) - Page 30 EmptyMar 6 Sep - 19:05

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MessageSujet: Re: Politique: avis, arguments etc... (pas de bagarre sinon je cogne !)   Politique: avis, arguments etc... (pas de bagarre sinon je cogne !) - Page 30 EmptyMar 6 Sep - 19:06

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MessageSujet: Re: Politique: avis, arguments etc... (pas de bagarre sinon je cogne !)   Politique: avis, arguments etc... (pas de bagarre sinon je cogne !) - Page 30 EmptyMer 7 Sep - 2:06

J'ai bien connu la Grèce des années 1980 pour y avoir passé 3x des vacances dans la ( vaste ) famille d'une connaissance.
"L'esprit grec" y était bien présent et c'est triste de lire ces documents.
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MessageSujet: Re: Politique: avis, arguments etc... (pas de bagarre sinon je cogne !)   Politique: avis, arguments etc... (pas de bagarre sinon je cogne !) - Page 30 EmptyMer 7 Sep - 9:09

On se plaint un peu partout du tourisme de masse
Quand je pense aux habitants de Venise (les vrais) affraid affraid
Et bientôt, les rares autochtones -qui seront présents dans des parcs- en Bretagne écroulé... écroulé... Au milieu des parigots et des gens de la Yaute bisou bisou
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MessageSujet: Re: Politique: avis, arguments etc... (pas de bagarre sinon je cogne !)   Politique: avis, arguments etc... (pas de bagarre sinon je cogne !) - Page 30 EmptyMer 7 Sep - 11:32

Merci JC.

Je crois que la Crète bien que très fréquenté subit un peut moins ce tourisme de masse.
Mais le tourisme VIP est tout aussi dangereux car ces gens la, n'hésitent pas a s'accaparer des biens qui appartiennent à tout le monde.

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MessageSujet: Re: Politique: avis, arguments etc... (pas de bagarre sinon je cogne !)   Politique: avis, arguments etc... (pas de bagarre sinon je cogne !) - Page 30 EmptyMer 7 Sep - 11:56

Je n'avais pas vu ce bel article de cet américain qui s'est "perdu" dans un coin "paumé" de Bretagne Politique: avis, arguments etc... (pas de bagarre sinon je cogne !) - Page 30 1334218212 ....Comme quoi, il est bon de sortir des sentiers battus Pogo L'instinct grégaire de l'être humain m'étonnera toujours....Mabs et kraps vous diront que " leurs " plages sont souvent presque désertes, même le dimanche par très beau temps...alors que quelques km plus loin, il n'y a plus un cm2 de libre sur certaines plages...parce que "réputées", parce qu'il est facile de se garer à proximité, etc Rolling Eyes

Le maire de Névez, près de Concarneau, a été obligé d'interdire l'accès d'un parking avec vue sur mer aux camping-caristes...Il était devenu impossible pour les autres d'accéder à l'endroit et même de profiter de la vue à cause du "mur" de camping-cars débile ...La Bretagne aussi va devoir s'adapter émo
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JeanClown

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MessageSujet: Re: Politique: avis, arguments etc... (pas de bagarre sinon je cogne !)   Politique: avis, arguments etc... (pas de bagarre sinon je cogne !) - Page 30 EmptySam 17 Sep - 8:27


https://www.jim.fr/medecin/jimplus/posts/e-docs/fin_de_vie_ou_est_lurgence__194079/document_jim_plus.phtml

Fin de vie


Publié le 17/09/2022
Fin de vie : où est l’urgence ?
Paris, le samedi 17 septembre 2022 – Ainsi, comme cela avait été annoncé, le Président de la République, Emmanuel Macron a ouvert cette semaine une convention citoyenne dédiée à l’accompagnement de la fin de vie dans notre pays. Cette consultation est placée sous les auspices d’un avis du Conseil consultatif national d’éthique (CCNE) qui tranche avec ses positions antérieures. En effet, dix ans après avoir considéré qu’il serait « dangereux pour la société que des médecins puissent participer à donner la mort », le CCNE estime désormais qu’il « existe une voie pour une application éthique d’une aide active à mourir ». Si cette évolution du CCNE dessine la possibilité d’une loi encadrant et autorisant l’aide active à mourir, nul ne doute que le consensus pourtant souhaité par Emmanuel Macron sera difficile.
Est-ce bien normal de multiplier les lois ?

Déjà dans les tribunes et commentaires publiés ces dernières semaines, dissensions et interrogations s’entrechoquent. La première des questions concerne le réel caractère « d’urgence » d’une nouvelle discussion collective sur ce sujet, d’une nouvelle législation. Dans une tribune publiée dans le Monde il y a quelques semaines, le juriste Laurent Frémont, fondateur du collectif Tenir ta main ironisait : « On laissera chacun juger de la pertinence d’un tel calendrier, alors que nos concitoyens sont confrontés à des angoisses autrement plus concrètes que cette éternelle question de société ». Plus fondamentalement, il relève « On s’interrogera davantage sur l’opportunité d’une nouvelle loi sur la fin de vie, six ans à peine après le vote de la loi Claeys-Leonetti. (…) Se pose d’abord la question essentielle de l’appropriation de la norme, par les patients comme par les soignants. (…) Peut-on estimer que ses objectifs sont atteints, quand seulement 48 % des Français connaissent les directives anticipées (Centre national des soins palliatifs et de la fin de vie, 2021) ? Par les soignants ensuite. Alors que la loi introduit le droit à une sédation profonde et continue jusqu’au décès, les spécialistes reconnaissent que des études complémentaires seraient nécessaires pour mieux appréhender l’appropriation de cette pratique par les équipes (…). 91 % des Français affirment que leur médecin traitant ne les a pas informés sur leurs droits et sur les dispositifs existants. S’interroge-t-on enfin sur la persistance de l’obstination déraisonnable (pourtant interdite depuis 2005) et ses effets, sur les patients comme sur les proches ? Certaines pratiques d’acharnement méritent d’être mieux recensées et combattues afin d’y mettre un terme définitif. (…) Se pose ensuite la question de la stabilité de la norme ». Au-delà d’une telle analyse concrète de l’état de la législation, le professeur d’éthique médicale, Emmanuel Hirsch pose la question sur le terrain politique : « Y avait-il opportunité et urgence à faire aujourd’hui de l’euthanasie l’objet d’un débat, au moment où tant d’autres enjeux décisifs imposent leur agenda dans un contexte d’incertitude et de fragilisation de notre démocratie ? ».
Ce qui est urgent : c’est de se rappeler qu’on va mourir

Même ceux qui semblent considérer qu’une nouvelle réflexion collective sur la fin de vie s’imposait mettent en garde contre la tentation de croire que cette discussion, si elle aboutit à l’adoption d’une loi autorisant l’aide active à mourir, sera la dernière. Ce n’est en effet pas un tel texte qui doit être considéré comme une « urgence », mais plutôt la construction d’une véritable prise en considération de la mort. C’est ce qu’écrit ainsi l’ancien ministre de la Santé, Claude Evin : « Il faut le marteler : la question de la fin de vie ne se réduit pas à l’adoption d’un texte législatif. Même dans les pays qui ont légiféré en faveur d’une aide active à mourir, les débats ne sont pas figés, loin de là. (…) Restaurer la dimension complexe des questions entourant la fin de vie est aujourd’hui une urgence citoyenne. Dans un paysage nourri par les représentations, les croyances individuelles et la désinformation, la nécessité de disposer de données fiables s’impose comme une évidence. Un véritable travail d’acculturation autour de la fin de vie est nécessaire pour aider les citoyens à construire une vision sur leur propre fin de vie et sur les choix qu’ils souhaitent voir adoptés par notre société ».
Existe-t-il un scandale sanitaire comme au temps de l’IVG ?

Alors que le consensus semble bien fragile en ce qui concerne le caractère d’urgence d’une loi (et voire même pour certains d’une concertation), il l’est également sur le « besoin » d’une loi. Sur ce point, fin août, l’actrice Line Renaud et le député socialiste Olivier Falorni mettaient en avant dans le Journal du Dimanche : « En refusant jusqu’à présent de légaliser toute aide active à mourir, la France a fait preuve d’une grande hypocrisie. Face à l’absence de solution institutionnelle, deux types de réponse ont vu le jour : l’exil dans les pays frontaliers pour y mourir et la pratique d’euthanasies clandestines dans notre pays. Tout d’abord, de plus en plus de malades décident de se tourner vers la Belgique ou la Suisse pour mettre un terme à leur vie. (…) Ensuite, il n’est pas rare que des médecins français procèdent à des euthanasies clandestines pour mettre fin aux souffrances de leurs patients. Selon une étude de l’Institut national d’études démographiques (Ined), on en compterait entre 2 000 et 4 000 par an ». De fait, les suicides assistés ou euthanasies concernant des Français et réalisés à l’étranger font l’objet d’une médiatisation régulière qui suggère une augmentation (que l’on pense cette semaine au réalisateur Jean-Luc Godard, qui était cependant résident en Suisse). Mais l’hypothèse d’un miroir grossissant de la presse n’est pas à écarter. Il n'est pas certain qu’existe un scandale sanitaire similaire à celui des IVG clandestines dans les années 60 qui imposaient une législation sanitaire. Ainsi, le Dr Claire Fourcade, présidente de la Société française d’accompagnement et de soins palliatifs répondait dans le JDD : « Cette situation reste en réalité rarissime. Selon le dernier rapport officiel de la commission de contrôle belge, les euthanasies de patients étrangers s’élèvent à 45 sur deux ans. Il est donc faux de prétendre qu’un intense « tourisme de la mort » viendrait démontrer l’« hypocrisie » de la France dénoncée par les militants de l’euthanasie. Plus grave, nos deux auteurs affirment qu’« il n’est pas rare que des médecins français procèdent à des euthanasies clandestines pour mettre fin aux souffrances de leurs patients ». Si cette assertion se base sur des extrapolations fallacieuses, il est surtout extrêmement imprudent de faire dire aux médecins français ce qu’ils ne disent pas. Non, l’euthanasie clandestine n’est pas une pratique courante en France. En aucun cas les médecins ne s’y livrent pour contourner une loi prétendument prohibitive ».
La démocratie est-ce l’opinion majoritaire ?

Puisque la difficulté de consolider des données solides sur les suicides assistés réalisés à l’étranger et plus encore, par définition, sur les euthanasies clandestines empêche de trancher ce débat, d’autres préfèrent mettre en avant l’enjeu démocratique. Ils rappellent ainsi que les sondages successifs signalent l’importante attente des Français quant à l’adoption d’une loi encadrant et autorisant l’aide active à mourir. « Depuis plusieurs années, les enquêtes d’opinion montrent avec constance, et de façon claire, que l’immense majorité des Français ( 96 % d’après un sondage publié par Ipsos en 2019) sont favorables à la légalisation de l’euthanasie, toutes sensibilités politiques et catégories d’âge ou socioprofessionnelles confondues », écrivent ainsi Line Renaud et Olivier Falorni. La force de cet argument est complexe à apprécier. En effet, dans le passé, l’hostilité de la majorité de la société n’a cependant pas empêché les pouvoirs publics de porter des réformes qu’ils considéraient comme incarnant le progrès : ce fut le cas par exemple de l’abolition de la peine de mort, qui en 1981 était rejetée par plus de la moitié des Français (et qui aujourd’hui encore n’est pas forcément approuvée par une forte majorité). Par ailleurs, les sondages sur la fin de vie cachent des positions plus complexes et nuancées quand les questions se révèlent différentes : une enquête menée il y a quelques années auprès de personnes très âgées avait ainsi mis en évidence que la plupart espérait plutôt de la médecine qu’elle leur permette de « tenir le plus longtemps possible » qu’une aide active à partir… ce qui cependant n’augure pas de leur considération quant à l’existence d’une loi générale. En tout état de cause (et en se souvenant en outre que les conventions citoyennes ne voient pas toujours leurs conclusions entendues…) on mesure bien la fragilité et la complexité de la référence à l’urgence démocratique. Ainsi, Emmanuel Hirsch juge au contraire que l’adoption d’une loi autorisant l’euthanasie constituerait un « aveu d’échec » de notre démocratie. Elle s’avouerait alors incapable de protéger la vie des plus faibles, des plus malades. « Pourrons-nous affirmer que nous aurons instauré une méthode du « bien mourir » là où les conditions du « mal mourir » hantaient notre conscience collective, sans avoir la lucidité de reconnaître que, face à la maladie grave ou à un handicap qui altère l’autonomie, c’est le sentiment de « mort sociale » qui incite bien souvent à préférer anticiper la mort plutôt qu’à poursuivre une vie ou une survie indigne d’être vécue ? » écrit-il.
Liberté vs dignité

Emmanuel Hirsch élude ici la souffrance physique (qui bien qu’elle soit de mieux en mieux soulagée ne l’est pas nécessairement toujours de façon absolue) et le sentiment d’indignité et de déchéance, insupportable à accepter pour beaucoup. Mais plutôt que de répéter comme beaucoup (tel un professeur Hirsch ou un Dr Fourcade) qu’il n’y a pas de vie indigne (mais seulement des mauvaises perceptions) d’aucuns vont défendre le droit à l’indignité, comme l’écrivain Michel Houellebecq. Aussi, le docteur Denis Labayle, coprésident de l’association Le Choix, préconise de déplacer le curseur en ne s’interrogeant pas sur la question de la dignité, mais plutôt de la « liberté ». « Chaque camp peut trouver de la dignité dans la défense de sa position : dignité dans l’humble acceptation de son sort et dans sa soumission à Dieu. Ou, à l’inverse, dignité dans le refus d’une souffrance inutile responsable de la déchéance du corps. Autrement dit, refus de voir disparaître ce qui fait le sel de la vie. Ces deux points de vue sont-ils conciliables ? Peut-on espérer un consensus ? C’est peu probable, tant les positions officielles sont opposées. Mais le consensus est-il nécessaire ? Ne pourrait-il pas reposer simplement sur le respect de la liberté de l’autre ? Transformer ce débat sur la dignité en un débat sur la liberté ? Que chacun puisse choisir en fonction de ses convictions, et n’impose pas à l’autre son point de vue, surtout quand il s’agit de la question ultime que l’être humain doit se poser, l’une des plus complexes à laquelle il doit répondre. Cette liberté de choisir sa fin de vie n’est-elle pas finalement conforme à l’esprit de laïcité de notre République qui impose à chacun de tolérer l’autre dans ses croyances et ses convictions ? Au législateur de permettre ce choix en toute honnêteté, sans chercher à biaiser. Permettre à chaque citoyenne et à chaque citoyen d’apporter une réponse personnelle à la dernière question de son existence », défend-il dans les colonnes du Monde.
La liberté de ne pas donner la mort

Ce plaidoyer pour la liberté ne doit cependant pas occulter la liberté du médecin. Or, Claire Fourcade rappelle « Les chiffres de la commission de contrôle belge montrent que moins de 3 % des médecins acceptent de participer à une injection létale. Les objections exprimées par ces médecins ne sont ni morales ni religieuses mais relèvent des blessures psychologiques et du stress émotionnel qu’un tel acte engendre, et qui ne peuvent manquer de rejaillir sur leur pratique quotidienne. Dans une enquête réalisée en 2021 auprès de l’ensemble des acteurs de soins palliatifs français, ceux-ci sont 96 % (98 % des médecins) à refuser cette pratique et à considérer que « donner la mort n’est pas un soin ». Entre autres craintes, ils s’alarment des pressions inévitables sur les patients, qu’elles soient sociales, médicales ou familiales, et de l’élargissement constant des euthanasies jusqu’à des patients dont le pronostic vital n’est pas engagé, comme cela se pratique en Belgique et comme le permet la proposition de loi d’Olivier Falorni ». Dans cette perspective, le CCNE a souligné l’importance de réfléchir de façon très précise à l’aménagement d’une clause de conscience pour les médecins. Par ailleurs, le fait qu’il considère que la loi devrait s’orienter vers un encadrement du suicide assisté et ne permettre l’euthanasie que dans les très rares cas où le suicide assisté est impossible est une façon de limiter le plus possible la participation et la responsabilité morale du soignant.
Pas d’égalité face à la mort… nulle part, mais encore moins en France

Les observations de ces praticiens, juristes, élus et experts de l’éthique montrent combien la réflexion de la France sur ce sujet se fait sous l’ombre tutélaire de sa devise où comme souvent la notion d’égalité supplante celle de liberté. On la retrouve sous la plume de Claude Evin quand il conclut : « Le Centre national des soins palliatifs et de la fin de vie (CNSPFV) est un lieu d’échange privilégié, un lieu d’élaboration d’une pensée forcément plurielle, forcément complexe, qui sait que le droit est nécessaire, mais qu’il ne suffit pas à garantir l’autonomie, l’absence de souffrance ou l’égalité de traitement des citoyens. Capable de s’appuyer sur l’observation des signaux faibles, afin de faire remonter les failles et d’impulser l’élaboration des politiques publiques, il représente cette voie de neutralité nécessaire pour pouvoir intégrer la réalité du terrain dans la préparation d’un débat, d’une consultation citoyenne ou parlementaire. L’égalité, cela ne se décrète pas, cela se construit ».

Mais si prompte à mettre en exergue cette « égalité », la France parvient parfois difficilement à mettre en œuvre les conditions la garantissant, et ce jusque face à la mort. Dans ce cadre, autoriser l’euthanasie pourrait être une solution de facilité alors que « l’égalité devant les soins palliatifs, pourtant garantie par la loi Kouchner de 1999, n’est toujours pas effective. Selon les chiffres de l’inspection générale des affaires sociales, 62 % des personnes décédées qui auraient dû bénéficier de soins adaptés en ont été privées », nous rappelle Laurent Frémont. Et si d’aucuns, comme le médecin et député Jean-Louis Touraine dans une tribune publiée dans le Figaro sont convaincus qu’une loi autorisant l’euthanasie n’est nullement incompatible avec le développement des soins palliatifs, Claire Fourcade relève à propos de la Belgique : « une étude de l’OMS (2020) montre (…) une absence d’évolution des soins palliatifs depuis dix ans dans ce pays ».

Comme le signalent encore une fois ces différentes réflexions, le pays de la Liberté, de l’Egalité et de la Fraternité n’est toujours pas parvenu à penser la mort et surtout ses insuffisances face à elle. Le pari d’Emmanuel Macron d’un consensus amené par une « convention citoyenne » permettra-t-il enfin de résoudre cet impensé, cette lacune mortifère ? Ou la réouverture de ce débat sociétal n’a-t-elle comme principal objectif réel que de détourner l’attention des enjeux socio-economiques du jour ?

On pourra relire sans répondre à cette question :

Laurent Frémont
Emmanuel Hirsh
Claude Evin
Line Renaud et Olivier Falorni
Claire Fourcade
Denis Labayle
Jean-Louis Touraine

Aurélie Haroche
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krapette

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MessageSujet: Re: Politique: avis, arguments etc... (pas de bagarre sinon je cogne !)   Politique: avis, arguments etc... (pas de bagarre sinon je cogne !) - Page 30 EmptySam 17 Sep - 11:08

Merci pour le partage mon JC bisou bisou

"Dans cette perspective, le CCNE a souligné l’importance de réfléchir de façon très précise à l’aménagement d’une clause de conscience pour les médecins. Par ailleurs, le fait qu’il considère que la loi devrait s’orienter vers un encadrement du suicide assisté et ne permettre l’euthanasie que dans les très rares cas où le suicide assisté est impossible est une façon de limiter le plus possible la participation et la responsabilité morale du soignant."

C'est là que le bât va blesser à mon avis !
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JeanClown

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MessageSujet: Re: Politique: avis, arguments etc... (pas de bagarre sinon je cogne !)   Politique: avis, arguments etc... (pas de bagarre sinon je cogne !) - Page 30 EmptySam 17 Sep - 20:14

En fait, les médecins qui seraient d’accord pour pratiquer ne veulent pas ne faire que ça bien entendu ! Il faut donc qu’ils soient nombreux !
De plus, certains qui vaccinaient ont vu des attaques contre leurs cabinets ou leurs personnes, ou leus familles malmenées,…
Ça refroidit hein !
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krapette

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MessageSujet: Re: Politique: avis, arguments etc... (pas de bagarre sinon je cogne !)   Politique: avis, arguments etc... (pas de bagarre sinon je cogne !) - Page 30 EmptySam 17 Sep - 21:52

C'est bien pour ça que le modèle suisse est assez bien conçu, par contre il ne s'agit pas d'euthanasie mais d'aide au suicide, ce qui fait toute la différence !

Dans notre association, les accompagnateur/trices ne sont pas des médecins encore en activité, mais principalement des retraités ayant travaillé dans le domaine médical ou hospitalier.

"Nos" médecins, la plupart retraités également, étudient les dossiers et établissent l'ordonnance pour le pentobarbital, parfois le médecin de la personne qui va bénéficier de notre aide.

La Suisse est petite, la France non et si tout repose sur des médecins et soignants, déjà en sous effectif ça va être compliqué embarrassé
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JeanClown

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MessageSujet: Re: Politique: avis, arguments etc... (pas de bagarre sinon je cogne !)   Politique: avis, arguments etc... (pas de bagarre sinon je cogne !) - Page 30 EmptySam 17 Sep - 22:47

Oui, j’espère qu’on pourra aller vers un modèle comparable d’assistance au suicide

Embaucher des retraités ou non actif ou des bénévoles bien formés et supervisés tout au long de l’exercice est une bonne idée. Ça, je ne sais pas si c’est dans les tuyaux par contre
J’aime ces explications simples Suisse Explications Suisse sur fin de vie

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léni
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MessageSujet: Re: Politique: avis, arguments etc... (pas de bagarre sinon je cogne !)   Politique: avis, arguments etc... (pas de bagarre sinon je cogne !) - Page 30 EmptyDim 18 Sep - 1:10

Je ne suis pas intervenue concernant ce sujet..Il y a déjà beaucoup à faire concernant la pédagogie auprès des médecins généralistes..le doc m'ayant répondu l'autre jour que "tout" existait en France concernant la "fin de vie " scratch lls ne comprennent pas tout, ces soi-disant "savants " Rolling Eyes

Pour eux, si tu ne souffres pas, ne ressens pas.... pas de problème Politique: avis, arguments etc... (pas de bagarre sinon je cogne !) - Page 30 2300508124 Or, on ne parle pas de la même chose, on parle de dignité de la personne humaine..Les soignants ne sont pas choqués de voir une personne immobilisée sur un lit, apathique, aphasique, etc..ce que cette même personne redoutait et voulait éviter..c'est là le problème ! ...Pour le médecin , cette personne est "viable" ..sauf que certaines personnes refusent de devenir une  "chose" dépendante...et c'est là où le choix devrait devenir possible Pogo

On sait tous que les médecins hospitaliers "forcent" sur les morphiniques et autres substances en cas de cancers en phase terminale..mais certains patients veulent choisir de partir avant ce stade..et c'est de cela qu'il faut parler aux médecins ( qui refusent de l'entendre pour certains  ) Wink
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MessageSujet: Re: Politique: avis, arguments etc... (pas de bagarre sinon je cogne !)   Politique: avis, arguments etc... (pas de bagarre sinon je cogne !) - Page 30 EmptyDim 18 Sep - 8:46

Il y a l’aspect individuel et personnel indéniable ; au delà il,y a l’aspect sociétaire.
On a privilégié, en France, les volontés exprimées, la sédation profonde, les soins palliatifs.
- Presque personne n’exprime ses volontés, pourtant les sites existent, les formulaires, etc.
- la sédation est laissée à la volonté du médecin qui traite à ce moment là, ils n’interrogent pas le MG
- les soins palliatifs sont encore peu développés et ne gardent le patient que pour une durée limitée

L’autorisation du suicide assisté risque de limiter encore le développement de ces soins palliatifs, la société va répondre (nos Énarques) vous avez une solution, pas besoin de dépenser de sous !
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léni
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MessageSujet: Re: Politique: avis, arguments etc... (pas de bagarre sinon je cogne !)   Politique: avis, arguments etc... (pas de bagarre sinon je cogne !) - Page 30 EmptyDim 18 Sep - 9:10

Je prends l'exemple, entendu récemment, d'une femme, atteinte de la maladie de Charcot.....Elle sait qu'elle sera bientôt prisonnière de son corps, et qu'à terme, elle va mourir....Elle désire , lorsqu'elle aura perdu l'usage de la parole, s'en aller...Pour laisser aux siens une belle image.....Dans ce cas, il n'est pas question de soins palliatifs....elle ne souffre pas...Pour le moment, en France, personne ne peut répondre à sa demande Wink
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