Politique: avis, arguments etc... (pas de bagarre sinon je cogne !)

Moi aussi j'admire le savoir ..sauf que...j'admire aussi le savoir qui est capable d'élever l'autre , de le porter..pas le clivant

Tout ce qui est biblique je connais par coeur ..si vous avez des questions ..n'hésitez pas

J'espère qu'il saura être rassembleur
il a intérêt
"grave !"
comme diraient les d'jeuns

Mais grave

et pas faire "genre"

Du tout

sinon, on va manger bon

Sans doute

Bon vote à tous

JeanClown a écrit:

J'espère qu'il saura être rassembleur
il a intérêt
"grave !"
comme diraient les d'jeuns

C'est justement cela qui me fait peur. Il dit vouloir rassembler, mais il demande à ceux qui le rejoignent, d'abandonner leurs étiquette pour signer chez lui.

Son objectif étant de créer un grand parti central, pour pouvoir applique SA politique.

Hors pour moi rassembler, c'est prendre des personnes de tous bords, afin de discuter et d'établir une ligne gouvernementale qui tienne compte des aspirations de tout les français.

Il ne me parait pas avoir les mes objectifs, lui veut un parti fort afin de mettre en place encore une fois une politique "Partisane" et là à mon avis il court droit à sa perte et à la notre.

C'est pour cela que les législatives de juin sont très importantes.

D'un autre côté, si dans son gouvernement il fait entrer des gens appartenant à des Partis divers, on sait bien ce qu'il en sera : les Partis, mèneront la danse et seront non dans la discussion mais dans l'opposition systématique. On a déjà donné.
Alors, prendre des personnes qui abandonnent leur étiquette, c'est peut-être une stratégie visant à s'entourer de collaborateurs qui, n'abandonnant pas leurs convictions profondes, ne seront plus systématiquement coachés par des "politiques" aux intérêts de principe !

Maintenant.... On peut avoir les deux lectures de son discours ! Je préfère (par optimisme indécrottable) la mienne

léni a écrit:

Petite Souris a écrit:

J'aime savoir et comprendre...d'où j'écouterai l'émission...
Je n'ai juste pas la même intelligence que vous...
Je discerne certaines choses mais pas tout !!!
Je ne suis pas dans la même cour...

Tékon ou koi   ...on est dans la même cour

D'accord avec Léni, mais je ne me permettrais pas de le dire.

Domi, j'ai l'impression que tu penses qu' instruction et intelligence vont de paire. Je te garantis que ce n'est pas le cas. Et au vu de ce que je lis, tu m'apparais comme une personne très intelligente.

J'aimerais que tu est raison Bala, mais je n'y croit pas beaucoup.

Au vu de ce qui c'est passé depuis 2002, avec Chirac ou la cohabitation n'a fait réfléchir personne, chacun appliquant sa politique partisane, je suis devenu pessimiste sur leur pouvoir de compréhension des attentes de leurs concitoyens.

Et je le dit encore leur seul intéret est le leur.

J'aime vous lire, merci de vos questionnements qui rejoignent les miens

Suis déjà allée voter, y'avait NOBODY j'étais toute seule
Pas envie de me lamenter toute la journée "faut que j'aille voter"... ce qui est fait n'est plus à faire

Allez, z'enfants de la patriiiiiiiiiiiieeeeuhhhhh


Bisous

Mabeille.....suis encore en pyjama ...faut d'abord que je vote pour les fringues que je vais mettre

Un peu comme Bala, j'aime à croire et espérer,...
Mais, comme dit, : espérer c'est craindre
... son inverse

Un peu tard, mais intéressante cette analyse sémantique :

Au débat, Marine Le Pen a commis une triple erreur"
10h11 , le 7 mai 2017, modifié à 10h16 , le 7 mai 2017

Damon Mayaffre, linguiste, historien et chercheur au CNRS, analyse le discours politique des deux candidats à l’élection présidentielle, Marine Le Pen et Emmanuel Macron.



"Dans cette campagne, Emmanuel Macron et Marine Le Pen ont tenu des discours très différents dans leur contenu, bien sûr, mais aussi dans leur tonalité grammaticale. Le discours de Le Pen est un discours substantiel, au sens linguistique du terme, c'est-à-dire qu'il utilise beaucoup de substantifs. Il est en effet statistiquement porté par le nom, alors que celui de Macron, à l'inverse, est porté par le pronom. Le Pen puise essentiellement dans deux stocks lexicaux. D'abord le vocabulaire national. Il est alors question de 'frontières', de 'patrie', de 'pays', de 'France', ce qui la rattache directement à la tradition de l'extrême droite. Dans ce registre, elle utilise des noms forts, idéologiques, qui peuvent cliver : 'mondialisation', 'mondialisme', 'immigration', 'fondamentalisme'. Mais il y a aussi le vocabulaire social que Le Pen a su imposer au FN : 'peuple', 'ouvriers', 'libéralisme'. Pendant toute sa campagne, elle a ainsi marché sur ces deux jambes.



Macron ne doit pas trop préciser le contenu, de peur de perdre à droite ou à gauche.

Chez Macron, au contraire, c'est le 'je', une dimension d'aventure personnelle, avec beaucoup de 'moi je' et de 'je ferai'. Et puis, il y a les autres pronoms : 'vous', 'nous'. Le discours de Macron est construit autour de cela : 'nous allons', 'vous et moi', 'nous sommes l'avenir'… C'est un discours qui cadre bien avec les enjeux du second tour. Macron ne doit pas trop préciser le contenu, de peur de perdre à droite ou à gauche : il peut grâce à ce discours pronominal un peu creux rester dans la dynamique et le consensus.

L'entre-deux-tours a accentué cette différenciation. En meeting, Marine Le Pen a renchéri en allant chercher des mots-clés comme 'finance', 'banque', 'argent', 'oligarchie'. Autant d'étendards destinés à chasser les voix de Mélenchon. Macron, lui, a joué plus que jamais la carte du rassemblement pour se situer dans un 'ensemble'. Comme dans ses slogans pour le deuxième tour, 'Ensemble, la France!' ou 'Ensemble, la République!'

Le Pen a aboli en deux heures une ligne politique qu'elle avait mis dix ans à construire.

Bref, les rôles étaient bien définis, les partitions écrites. Mais que Marine Le Pen, lors du débat d'entre-deux-tours de mercredi, commette une triple erreur constitue une surprise. D'abord la rhétorique ad hominem, la façon de s'en prendre à la personne de Macron avant de s'en prendre à son programme, ou de parler de son propre programme. S'en prendre au 'banquier', à 'Hollande junior', de la première à la dernière minute, c'était spectaculaire. Mais cette rhétorique, classique de l'extrême droite, a eu comme conséquence de présidentialiser Macron, qui précisément avait une faiblesse de ce côté.

Deuxième erreur : elle a aboli en deux heures une ligne politique qu'elle avait mis dix ans à construire. Elle en est revenue au discours purement tribunitien du FN, là où elle s'était appliquée à se présidentialiser, à se présenter comme alternative gouvernementale crédible à 'l'UMP'. Or là, elle a seulement attaqué, ironisé, polémiqué. Comme si elle avait intériorisé sa défaite et se comportait déjà en opposante.

Troisième erreur enfin : alors que son discours est d'ordinaire substantiel, programmatique, elle a refusé d'aller au fond des choses, malgré les sollicitations de Macron, pour être seulement dans l'interaction voire l'invective. Au niveau de son électorat, c'est très désarçonnant. Macron, lui, était assez proche de ses dossiers et quand il avait quelques secondes de répit, il a été capable de détailler un programme qui précisément était resté quelque peu flou lors des premiers débats. Ce chassé-croisé des discours profite donc à Macron, et se révèle négatif pour Marine Le Pen, qui a sans doute beaucoup perdu."

Il avait passé ou ce topic, hier soir je l'ai cherché de partout

C'est JC qui l'avait planqué ...dans un titrou

NonMaiHo
pas d'attaque ad hominen S.V.P. Léni
   

... voire même ad personam

je les ferai dorénavant...in petto

Tu m'as enlevé les mots de la bouche Léni  pour "in petto"