Les miennes non plus elles ne sont pas propres (les vitres!) et moi aussi j'ai 2 de tension. Ou plutôt, je les avais hier soir.
J'explique : pas eu le temps de réfléchir car l'un des dentistes chez qui j'avais un RV à 3 semaines m'appelle hier à 11 H pour me dire qu'un de ses patients s'est décommandé et que je peux venir. à 13 H. Même pas le temps d'avoir peur (pis comme j'ai mal, j'ai pas envie non plus d'avoir peur
)
J'ai donc appris :
Petit 1) que j'avais une infection sous une couronne parce que mon nonosse n'est pas jointif . Elle m'a donc fait "un passage" pour que je puisse passer la brossette entre les deux racines
Rien qu'y penser me donne envie de vomir
Petit 2) que j'ai une dent de sagesse qui a poussé de travers (je le savais bien que je n'avais pas une grande gueule
) Ses racines appuient maintenant sur celles de la molaire adjacente d'où peut-être infection et... en tout cas bobo. Va falloir l'arracher dans un avenir proche ! (Ouf, j'ai au moins trois semaines !!!!
)
Donc, ordonnance d'un antibio et d'un anti douleur assez puissant car le paracétamol a déjà montré ses limites
Après avoir largement bavé un café sur mon joli pull en raison de ma bouche rendue traversière par l'anesthésie (pas eu le temps ni l'envie de manger le midi !), je file à la pharmacie pis faire un petit tout en ville.
En rentrant en fin d'après-midi, bobo.
Donc j'étrenne le nouvel antalgique codéiné. Là, j'avoue n'avoir pas été top moumoute avec moi-même.
Sachant que je n'avais rien bouffé depuis la veille au soir, j'avale la pilule avec du Schweppes bien pétillant et bien froid. Slurp !!! Ch'est bon
Une heure après, je suis pliée en deux, avec l'estomac qui a pris feu ! Je colmate la brèche avec un sachet de Gelox (ou autre) retrouvé tout au fond de l'armoire à pharmacie, sans date de péremption indiquée (
et tant mieux parce que doit être vieux le machin et je préfère pas savoir
)
Dîner normal.
Joujou avec la tablette normal, un œil sur Sherlock Holmes (j'aime bien !).
Puis, tout à coup, rien ne va plus. Faites vos jeux, ça tourne ! Je me mets à transpirer comme un veau marin exposé en plein sahara l'été, en même temps j'ai froid et... je n'ai que le temps d'aller m'effondrer sur le lit. En fait, j'ai tourné de l'œil sans perdre totalement conscience (la position allongée m'a toujours permis d'éviter l'évanouissement complet). Mais je ne m'évanouis que lorsque je vois du sang ou, à la rigueur, une araignée
!!!
J'ai même réussi à donner de la voix contre Môssieur qui avait déjà empoigné le bigophone pour appeler le SAMU
Je ne me suis relevée que ce matin.
Direction la pharmacie pour leur rendre les maudits comprimés codéinés.
Là, j'en ai été pour mes frais
J'ai bien tenté de leur tirer les larmes en racontant mes angoisses et ma douleur.... Mais j'ai commis l'erreur d'emmener mon petit chien avec moi et les trois pharmaciennes sont folles de lui
Elles se sont donc empressées de lui prodiguer caresses et mots gentils en me prêtant une oreille distraite :
"Voui, vous avez déjà pris de la codéine ? [Qu'est-ce que j'en sais, moi ?
] Il est probable que vous y fassiez une intolérance ...[Ouais mais à ce niveau, ce n'est pas une "intolérance", c'est carrément un refus, un rejet, une incompatibilité totale
] Mais ce qu'il est mignon ! Vous avez vu, il me lèche la main
Je suis sûre qu'il me reconnaît
! "
Et vous savez ce qu'elles m'ont répondu, quand, à bout d'arguments j'ai susurré pour enfin attirer leur attention pleine et entière
"Je veux mourir...."
Elles m'ont dit : "Mais non, voyons ! Qu'est-ce qu'il ferait votre si gentil petit chien sans sa maman ?"
...... Cépafo
Mabeillounette, Je te fais plein de gros bisous. Il y a vraiment de quoi être à bout ! Quelle tristesse.
Plein de bisous à toustoutes. Vais voir sur les autres fils si notre Souricette a fait sa réapparition. Si ce n'est pas le cas, je m'inquiète.