Le Bar à Domi

Franchement, je continue à vivre presque normalement

Ma maman n'ose même plus aller faire des courses, alors j'y vais pour elle, c'est elle qui a peur, pas moi, mais je respecte alors tout derrière la porte

J'irai entre midi et deux, il n'y a personne et en respectant les gestes barrières

Il date de quand le dernier ministre de la santé qui tenait la route au secours franchement

Malheureusement, j'ai bien l'impression que rien ne va changer, on va continuer à entretenir un ministre des pissenlits, des haricots secs, de l'air ambiant, etc... tout ça pour sucrer des budgets sur des lits et des emplois

Sur ces belles paroles pleines d'espoir et de joie de vivre bisous de bonne nuit à tous

Ma fille Lou a participé à un concours d'écriture , elle a obtenu le second prix  ( Maman fière     ), je copie son texte :

Avant-propos:

À une période de la vie où la croisée des chemins est à son apogée, quelle
direction prendre ? Quelle route choisir et emprunter ? La thématique de
cette année invitait les participant·e·s au road trip, à partir à la découverte de
nouveaux horizons, de soi bref, à sortir des sentiers battus ! Au gré des formes
courtes et des imaginaires des auteur·rice·s, ce cheminement a eu lieu. Qu’il
ait été mental ou physique, réalisé en voiture, à bord d’une barque, en avion
ou tout simplement à pieds, les lecteur·rice·s ont été transporté·e·s au-delà
des frontières du quotidien. Besoin de fuir, de tout quitter pour démarrer une
nouvelle vie ? Certains textes ont aussi fait écho à l’actualité en interrogeant les
crises écologique, migratoire et politique actuelles, et en nous rappelant que le
départ n’était parfois pas une question de choix mais de survie. Quel monde
possible s’offre à nous, dans l’ici et le maintenant, le demain et l’ailleurs ? Parmi
la quarantaine de candidatures reçues, trois textes dont un poème ont été primés
par le jury. Une mention spéciale a également été attribuée à un quatrième texte
qui figure dans ce recueil. Une ode à la liberté et à l’espoir !
Bonne lecture !

Le service culturel



LES CHEMINS DE BAAL

Sur les chemins de Baal, je m’aventurais pour la seconde fois, toujours la plus
incertaine.

Ma première catabase -errance de jeunesse- n'avait pas attendu le lever de la troisième
lune, cette fois-ci je faisais les choses convenablement : je m'enfuyais dans le secret de
la nuit.
Ainsi, aucune vieille de bord de route pour me filer, me dénoncer ou s’agripper
à mes bottes qui, aujourd'hui encore, suintent de tout leur venin.

La nuit claire battait doucement un rythme auquel j'adaptais ma démarche : tranquille et précise dans le
sable encore tiède d'une journée de cagnard.

Je n'avais pas prévu la suite, seulement ce départ évident par la fenêtre plutôt que par la porte grinçante, mes vêtements d'aspic
plutôt que ma capeline trop épaisse. L'en dessous du monde avait joué sur moi de ses
charmes pour m'attirer à sa suite et les djinns du désert pourraient peut-être bientôt se
repaître de mes oripeaux. Un scorpion, impertinent, me coupa la route pour mieux me
rappeler, sans doute, que je n'étais qu'une arriviste dans le monde de la nuit.

Un froid sec s'installait et je regrettais l'abandon de mon encombrante capeline.
Un long craquement se joignit aux bruits familiers du désert endormi, nul oracle ne guidait mes pas, me
faudrait-il signer quelque pacte ténébreux afin de pouvoir librement arpenter ces terres
interdites ? Car il n'était pas question de me contenter du chemin usé par les passages
entre les deux cités qui se partageaient l'eau de la région.
Je n'ai jamais craint ni les jeteuses de sort ni leurs maîtres chthoniens, je quittais la piste pour les dunes-tambour.

Les puissances souterraines, selon mon expérience, se délectaient plus volontiers de
seigneurs et autres rois. Un roi, voilà ce qu'il me fallait devenir.
Il y avait toutes sortes de façons de devenir un roi mais ce que je savais c'est que les
monarques ne vivent pas dans le désert : il me fallait rallier la mer car là où se trouve
l'eau, coule le pouvoir. Je me laissais porter par des paysages inventés, ceux qui devaient
bientôt bercer ma vie ; un bateau entrant au port, les badauds amassés n'auraient plus
d'yeux que pour ces voiles de tissu blanc déchirant l'azur d'un matin d'été -les scènes
romanesques ne sauraient avoir lieu en hiver-.
On ne remarquerait pas les ombres qui se faufileraient de poche en poche, d'étal en étal.
Les usuriers convertiraient leurs deniers, les brocanteurs s'évertueraient à dénicher quelque beauté orientale dans les
cales des bourlingueurs en mal d'écume. Comme il serait doux d'égrener ces instants
qui mourraient aussi vite que les quelques passants qui auraient loué à peu de frais une
suite à la léproserie du coin. Une rêverie bien malhabile, engoncée dans des espérances
troubles et pourtant, c'est la seule façon que j'avais trouvé alors pour dire adieu. Nous
ne devions jamais nous revoir, terre de tous mes souvenirs. Je prenais le chemin d'un
Ulysse à rebours, c'est vers l'inconnu aquatique que je tendais et moins ma patrie que la
rencontre d'avec le monde était nécessaire à ma survie.
Je reconnais aujourd'hui l'erreur que j'ai commise de me croire libre d'échapper aux desseins des véritables gouvernants
de ce monde, ceux du dessous n'aiment pas qu'on les oublie. Ils ne me laissaient pénétrer
leur domaine que pour mieux me réclamer leur dû et m'enfonçant dans une marée de
broussaille, je fis un accroc à ma robe d'épiderme qui tomba mollement sur le sol.
Est-il plus effrayant spectacle ? J'avais voulu prendre la route, il m'est désormais impossible de
la quitter. Les démons m'ont faite à leur image : effroyable à tous les homme, condamnée
à errer à leurs marges et à servir de nouveaux maîtres. Les navires et les caps sont
connus pour se déplaire et s'attirer inéluctablement, de même il ne m'était pas possible
d'échapper à ce destin. Ce n'est sans doute pas à moi d'être la narratrice de ma légende
mais en effet, il s'agit bien de moi. Je suis Celle-Dont-La-Peau-Est-Tombée, la dévoreuse
de vos enfants, la gardienne du désert, celle dont on parlera encore quand le soleil aura
chuté. Je me voulais grand seigneur, me voilà immortelle .

La mère du doc est un peu pareille...elle respecte le confinement comme si nous étions dans une région hyper contaminée Mes parents, a contrario, sont des punks

En même temps, vous vivez dans une région plus peuplée que la nôtre

Belle soirée à vous
Pour nous c’est devant l’Avare

Bonne nuit tout le monde

Bonne nuit

Lou a une jolie plume, bravo tu peux être une fière maman
C'est plein d'imagination, les bons et beaux mots bien placés, fortiche ta nénette

Je m'en vais rejoindre ma douce couette

Bonne nuit les zamis

J'aime beaucoup le texte de Lou, il provoque beaucoup d'émotions

Encore endormi sur le divan après le souper .. j'ai beau essayer de me libérer de la malédiction de la sieste je n'y arrive pas, mais bon, à force on finit par se faire à l'idée

Bonne nuit les zamiboulets et à demain

Bonjour les coupains

Un beau lundi au soleil
Il y avait 1 avion dans le ciel tout à l'heure

Je sais que l'économie se casse la gueule, et que le monde entier va avoir du mal à se relever, mais j'admire la nature qu'on avait un peu oubliée et malmenée ces derniers temps

Bon lundi à tous

Bonjour

Bonjour du lundi à la maison

Lou, maman a des raisons d'être fière, belle plume

pour la nature, moins de pollution, de bruit, Greta doit jubiler, mais pour combien de temps encore

Encore une belle journée ensoleillée

  Le texte de ta fille !

C'est chouette : Heroic fantasy à la sauce mythologique ! Bien écrit et elle y a mis beaucoup d'elle-même je pense !   Bravo Lou

J'ai un peu de paperasse à faire et, en particulier régulariser mon compte avec le FAI !

J'avoue que je ne m'y retrouve pas et j'ai les jetons que mes mails ne m'arrivent plus d'ici peu de temps.

Je bois mon café et je me lance ! Mais il est quelle heure ?????  Mon ordi est resté à l'heure d'hiver !!!!

Déjà que mon imprimante ne le détecte plus (alors que je peux imprimer depuis l'ordi) !

Ce n'est pourtant pas le moment de me lâcher

Bonne journée !

Bonjour les zamis du lundi

Merci pour ma petite écrivaine C'est tout-à-fait cela Bala...Lou a commencé sa lecture par les mythes grecs et romains qu'elle connaît par coeur pour certains, et des romans d'héroic fantasy

Après l'arrosage du soir, le temps et mitigé ce matin...le soleil va t'il gagner

Bonne journée à tous

Vous arrivez un peu à décompresser maintenant que vous habitez dans maison 2 ma Bala, même si c'est en mode camping hard

Bon courage pour la paperasserie

On t'envoie des rayons de soleil ma Doudou, prépare-toi

Coucou les confinés masqués

Oui hier soir on regardait encore ce ciel immaculé, la nature est encore plus magnifique quand l'homme lui fiche la paix

Vous aves dit "Virus" ??
http://french.presstv.com/Detail/2020/03/12/620689/Defender-Europe-20--les-cowboys-dbarquent-vaccins-

Suis allée à pied à la Poste....Fermée ...Pour toutes les opérations, il faut se rendre à celle du Faouët, à 15 bornes   j'ai mis les timbres que j'avais sur ma grande enveloppe, et j'ai posté dans la boite...en espérant qu'elle arrive un jour

Mes voisins m'ont dit qu'il était interdit d'aller sur la voie verte  Ils y vont quand même aussi ...apparemment, des cyclistes ont été verbalisés en ce lieu

J’ai vu passer l’avion de Mabeille tout à l’heure, je voulais faire une photo mais trop petit

Bises de bonne journée

Il date un peu ton article Robbye
Ils doivent tous être de retour aux Usa ces braves soldats, ramenant avec eux un peu de notre virus chez eux

Si la voie verte devient interdite, tu vas devoir tondre tous les jours pour faire de l'exercice ma doudou
Est-ce tu as reçu le soleil que nous t'avons envoyé ?

Oui! le soleil a l'air d'avoir envie de gagner

Hihihi! Si je tonds tous les jours, les voisins vont appeler l'hôpital psy

Citation :

Ils doivent tous être de retour aux Usa ces braves soldats, ramenant avec eux un peu de notre virus chez eux

Cépafo

Citation :

La Commission européenne a prévu à cet effet une première allocation de 30 milliards d’euros, argent public sortant de nos poches. Le Plan prévoit en outre de “simplifier les formalités douanières pour les opérations militaires et les transports de marchandises dangereuses de type militaire”.

Mais je ne sais pas pourquoi .. je ne peux m'empêcher de convertir cette somme en nombre de masques

Le soleil a même ricoché sur les côtes bretonnes et a rebondi jusqu'ici .. Merci Karapouuuu